La jeunesse constitue le vivier de la nation. La réussite d’une nation demeure dans le dynamisme et la clairvoyance de sa jeunesse. Force est de reconnaître que l’orsqu’un changement se produit, il s’accompagne par les personnes qui l’initient suivant leur intérêts et leur ambitions. La question du changement constitue un défi de haute élévation morale, interpellant notre foi au travail en se projetant vers l’avenir. Il faut donc nous y préparer avec volonté pour nous permettre de réaliser effectivement cette mission pour que vive l’espoir.
Le changement pour le progrès, est l’aspiration légitime de peuple de Guinée, après tant de souffrances, le moment est venu qu’une réflexion se mène en profondeur pour définir la trajectoire de progrès qu’ on veut donner à ce pays que nous aimons tant. Cette œuvre gigantesque, exigeante en rigueur et en organisation ne peut se faire sans la jeunesse qui pendant longtemps, a été laissé à elle-même sans savoir quel itinéraire prendre.
C’est donc le temps de faire un peu plus pour sortir la jeunesse de cette immobilisme.
Le changement prôné nous concerne et pour ce faire, il faudra s’investir, non pas dans la démagogie mais dans la vérité, dans l’honnêteté et dans la solidarité, pour qu’ensemble, le défi qui nous attend, soit relevé pour une Guinée nouvelle et prospère.
La jeunesse constitue pour tout Etat qui aspire au développement, un vivier inépuisable que la nation utilise pour se construire et se développer .La grandeur de la nation guinéenne se mesurera par sa capacité à donner à sa jeunesse, les moyens nécessaires à l’éclosion d’une énergie constructive ; dans un monde qui se caractérise par la mondialisation et la compétition a outrance.
L’un des piliers importants de notre progrès social et économique devrait être l’organisation et le renforcement de l’éducation, qui constitue un model très essentiel pour la dynamique économique de notre pays. Notre pays, la Guinée, constitue un scandale géologique, Cela suppose de compétence pour pouvoir utiliser ces ressources gigantesques et cela passe d’abord, par la pleine formation du capital humain susceptible de relever le défi.
La mise en valeur de l’ensemble de ces ressources requiert un Investissement soutenu dans la formation des jeunes, afin que le pays puisse posséder des experts avérés dans plusieurs domaines.
Par ailleurs, depuis l’accession de la Guinée à la souveraineté, la jeunesse a été oubliée dans les plans de développement. L’absence de politiques d’intégration, par le biais de l’emploi garantie après le cycle universitaire. Or, la jeunesse est nécessaire à toute entreprise de construction vitale à long terme.
Mais tout cela passe d’abord par une éducation civique de notre jeunesse et de notre peuple à comprendre le sens du devoir.